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Si on bouge, ça bougera !

 

« Si on bouge, ça bougera ! » lançait, hier, le Premier Ministre de la France et je rattrape, au vol, cette lumineuse maxime pour vous annoncer, Chers Adhérents, que, VERITAS BOUGE !

Et si nous avons bon espoir que, dans l’avenir « ça bougera » c’est garce à la pugnacité et à l’extraordinaire efficacité de notre Vice-président que je voudrais vous présenter, un peu mieux, aujourd’hui :

René BLANCHOT est né, en 1938 à Oran la joyeuse, au pied de la montagne de Santa Cruz au bord d’une mer resplendissante comme un miroir noyant la ville d’un éclat de lumière qu’il a gardé au fond du cœur.

Tout jeune homme, encore étudiant en droit, il s’engagea avec passion dans la lutte pour garder à la France ce précieux patrimoine qu'était l’Algérie.

Ceci lui valut l’honneur de comparaître devant la Cour de Sureté de l’état et d’être l’hôte des geôles gaulliennes de la Santé à Saint Martin de Ré où il connut, comme bien d’autres, les traitements de faveur réservés aux derniers patriotes français.

Des épreuves à vous mûrir un homme. René BLANCHOT est devenu un brillant avocat, un expert qui sait trouver les mots justes pour dénoncer toutes les injustices, mettre à jour toutes les félonies et qui a remporté un succès mérité dans nombre de dossiers particulièrement sensibles.

Devant les Assises d’Aix-en-Provence, il fait acquitter Jean-Jacques SUSINI, injustement accusé d’être le chef d’une équipe finançant par des hold-up un mouvement politique !

Il mit son talent à défendre l’honneur de sa communauté dans de nombreux dossiers de presse.

Il fit condamner Paris-Match pour diffamation à l’égard d’anciens membres de l’O.A.S.

En 1972, il fit condamner Madame Françoise Giroud pour le même motif.

Il plaida la cause d’innombrables rapatriés menacés de saisies et de ventes pour non-paiement de dettes de réinstallation alors qu’ils n’étaient pas indemnisés !

Toutes les misères humaines atteignent cet homme de cœur doté aussi d’une volonté de fer et d’un courage exemplaire.

Mais tout au fond de lui, il brûlait d’envie de défendre, par le droit français, ce dossier secret, occulté, brûlant. Celui qui nous bâillonne, celui qui nous étouffe, celui pour lequel on applique la loi mafieuse du silence qui n’existe pas dans le code civil.

La rencontre de Maître René BLANCHOT et des fondateurs de VERITAS fut providentielle.

Il est devenu notre fer de lance. Sur un dossier laborieusement préparé par Anne CAZAL, avec la participation de tous ceux d’entre vous qui ont bien voulu nous apporter leurs preuves et leurs témoignages - Soyez-en, tous, remerciés –

Notre Vice-président et avocat vient de rédiger un mémoire que vous lirez, intégralement, en pages centrales, afin d’ouvrir un procès que nous voulons voir s’amplifier et devenir une immense clameur contre le mensonge, contre l’imposture, contre la traîtrise, contre l’indifférence.

Il n’est pas, il ne sera jamais, seul pour plaider notre cause. Nous sommes tous avec lui, mais à côté de nous, ne les sentez-vous pas présentes, les victimes du 26 mars 1962, les Français qu’on pourchassait le 5 juillet à Oran, ceux qui ont souffert mille morts, ceux qu’on a abandonnés à l’esclavage ?

N’entendez-vous pas les cris des Harkis qu’on a mutilés, torturés, massacrés ?

Tous ceux qui sont tombés, là-bas, tous ceux que la France a reniés, sont là.

Et vous êtes là, aussi, vous, les survivants de nos communautés. Personne n’a jamais tenté une telle action avant VERITAS ! Rejoignez-nous, encore plus nombreux. Vous avez, tous, droit à la même équité.

Notre avocat sera porté et supporté par les souffrances de tous. Ce n’est plus un murmure, ce n’est plus une plainte, ce n’est plus un gémissement, qui confortera chacune de ses paroles, qui inspirera chacun de ses arguments. C’est le cri d’agonie d’un peuple abattu par la traîtrise.

Nul doute qu’il fasse trembler les murs du Tribunal, qu’il soit entendu du monde entier et qu’il glace d’effroi tous ceux qui pratiquent encore l’équivoque…

… LE CRI DE LA JUSTICE IMMANENTE !

 

                                                                                                                                 Joseph HATTAB-PACHA

                                                                                                                   Ancien Maire et Conseiller Général d’Alger