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J’ai mal…à la France !

 

Discours prononcé au Congrès du C.L.A.N. le 16 décembre 2000 à Montauban

(extraits)

Je vous remercie de me donner la parole, non pas en tant que dernier Maire de la Casbah d’Alger, surnom sous lequel je suis le plus connu, mais en tant que représentant de VERITAS, comité strictement apolitique pour le rétablissement de la vérité historique sur l’Algérie Française dont mes amis et collaborateurs m’ont fait l’honneur de me nommer Président ; et je dois vous avouer que je suis fier de mener, avec eux, ce combat pour la vérité car je suis persuadé que lorsque celle-ci sera enfin dévoilée, toutes nos autres revendications seront satisfaites de surcroît. C’est pourquoi, je me bats, essentiellement, pour la vérité.

La nature m’ayant doté d’une excellente mémoire, je me souviens qu’un certain Chef d’Etat français, ayant exercé sa présidence dans un pays envahi et vaincu, a été jugé et condamné, après la libération de la France par les alliés et l’Armée d’Afrique. On lui reprochait, entre autres, d’avoir serré la main que lui tendait Hitler.

Aujourd’hui, alors que l’Armée française a remporté une éclatante victoire militaire sur le F.L.N. et que l’Algérie serait encore une terre française sans la forfaiture de Charles De Gaulle et de ses complices, le Chef de l’Etat actuel et son Premier Ministre ont fait mieux. Ils ont fait dérouler le tapis rouge sous les pieds de celui qui fut, et demeure depuis près de cinquante ans, l’ennemi de la France, c’est-à-dire un président algérien, chef notoire d’un mouvement terroriste regroupant les assassins de milliers de Français de toutes confessions qui n’aurait jamais pu être Président de la République algérienne sans la complaisance de son homologue français de 1962.

On a ouvert à ce visiteur de marque les portes de l’Elysée et pour mieux lui plaire, on y a invité tous les porteurs de valises du F.L.N, à savoir tous les traîtres à la patrie en temps de guerre, dont la collaboration a permis la mise à mort, toujours dans les conditions les plus horribles de la barbarie, de centaines et de centaines de jeunes soldats métropolitains… En vous disant cela…J’ai mal !

Mais on a fait mieux encore… On a accueilli le visiteur dans l’hémicycle, au Parlement Français… Ah ! Fallait-il faire preuve de la plus ignoble des lâchetés pour écouter, sans mot dire, les appels à la repentance de l’ennemi d’hier comme d’aujourd’hui, aux mains rougies du sang des nôtres !…. Fallait-il avoir perdu à la fois le sens de l’honneur et celui des valeurs qui ont forgé notre pays pour laisser, sans aucune protestation, insulter nos frères Harkis, vaillants soldats français, par celui-là même qui a participé au génocide de 150.000 des leurs, l’ignoble Bouteflika !… Ah ! Oui, mes Chers amis, j’ai mal ! J’ai mal à la France !

Je suis pourtant ému de vous voir si nombreux aujourd’hui. C’est seulement en nous unissant que nous pourrons nous faire comprendre… Tout à l’heure, j’ai entendu certains d’entre vous s’étonner de l’absence de la télévision, même locale (FR3 ou TLT) alors que notre réunion était si importante tant par le nombre des participants que par la solennité du message revendicatif.

Eh ! Bien, Chers Amis, je n’en suis pas surpris… Vous oubliez que si l’archevêque d’Alger était surnommé Mohamed Duval, nous avons, maintenant, en France, l’insigne honneur d’avoir, à la tête du C.S.A., avec la mainmise sur la télévision, l’Algérien Hervé Bourges… Comme quoi, cela ouvre bien des portes de répudier sa nationalité française pour devenir algérien et rester en Algérie jusqu’à cela devienne dangereux et qu’éclate une nouvelle guerre civile.

Vous comprenez, maintenant sans peine pourquoi seuls, les traîtres, les déserteurs, les porteurs de valises, les faussaires de l’Histoire, tous ceux qui insultent la France et son Armée ont le droit de s’exprimer dans les médias ou au cours d’émissions télévisées.

L’impartialité, l’objectivité, l’honnêteté intellectuelle, toutes ces qualités qui devraient être l’apanage d’un bon journaliste, j’ai beau les chercher, je ne les trouve pas. Pas plus chez Monsieur Sérillon que chez Messieurs Pernaud ou Poivre d’Arvor. Le seul d’entre ces beaux messieurs a avoir consenti à accorder la parole aux Pieds-Noirs est Monsieur Delarue, mais je ne sais s’il est réellement myope ou servilement aux ordres, car il ne nous a pas vus et, pour meubler une émission qui, paraît-il, nous était réservée, il a dû faire appel à des Juifs Sépharades qui n’ont rien à voir avec nos communautés.

Alors ne vous étonnez plus que, dans cette France, injustement appelée « Pays des Droits de l’Homme » tout le monde puisse dire tout et n’importe quoi alors que nous, qui détenons une vérité dérangeante, nous sommes bâillonnés.

Vous avez du voir, dernièrement à la télévision, cet Algérien d’une quarantaine d’années raconter l’histoire de sa mère, violée, paraît-il, à l’âge de quatorze ans par des parachutistes français. Tout est bon pour salir notre Armée !

Or, vous le savez, en tant que Maire et, certains le disent, pater familias de la Casbah d’Alger, je puis affirmer qu’aucun cas de viol par des parachutistes n’a été enregistré, à l’époque de la bataille d’Alger.

Oui, j’ai mal à la France !… Quand j’entends de tels propos, quand on insulte l’Armée Française et par ricochet la France, ce mal devient intolérable et je le dis…Et je l’écris…. A notre Président de la République qui me fait répondre que mes propos sont trop excessifs, A notre Premier Ministre qui, lui, ne se donne même pas la peine d’une telle réplique, oubliant certainement la considération la plus élémentaire que tout homme politique doit à un ancien élu… Si un tel comportement m’a choqué ou peiné naguère, j’ai, aujourd’hui, dépassé ce stade car je sais que le silence de nos politiciens reflète et révèle leur crainte de voir la population française découvrir cette vérité qui engendrera l’effondrement du gaullisme pour certains et la ruine des espoirs présidentiels pour d’autres.

Quant aux communistes, j’avoue ne pas correspondre avec eux mais j’aimerais entendre un jour les explications qu’ils devraient fournir à ces femmes qu’ils ont contribué à rendre veuves, à ces orphelins dont ils ont fait tuer les pères, en s’associant à l’ennemi de leur pays en temps de guerre.

Mais, nous sommes tout de même dans un Etat de Droit où, par le Droit, nous avons déjà traîné Joseph Katz, le boucher d’Oran devant les Tribunaux et où nous traînerons bientôt de la même manière, Pierre Messmer, pour lui demander des comptes sur l’abandon suivi du massacre de CENT CINQUANTE MILLE de nos frères Harkis. Notre ami Boumaraf vous en parlera tout à l’heure.

Merci de votre attention et à bientôt.

                                                                                                                           

                                                                                                                                                Joseph HATTAB-PACHA