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LES DÉFENSEURS DE L’ALGÉRIE FRANÇAISE

 

La France, en Afrique du Nord avait deux Protectorats, la Tunisie et le Maroc et une province, divisée en 15 départements, l'Algérie. Ses fils, les Français d'Algérie, de toutes confessions, furent des enfants fidèles de la Mère-Patrie et ils versèrent leur sang avec générosité dans tous les conflits où elle fut impliquée.

En 1954, quelques terroristes, excités par des prédicateurs islamistes d'une part, et des marxistes téléguidés depuis Moscou d'autre part, déclenchèrent une vague d'attentats et de crimes atroces dont furent victimes en priorité, mais pas seuls, les musulmans loyaux et attachés à la France. Face à ces tueries sans nom, la IVème république ne sut pas se défendre, ni prendre les mesures nécessaires pour juguler cette rébellion.

Quand l'État est lâche, il appartient aux Nationaux de prendre la relève, de lutter, et de se substituer aux défaillances de la république et de la démocratie…

Quelques hommes firent ce choix et ils occupèrent une place à part dans la masse attentiste de notre peuple, plus soucieux de confort que de relever l'héritage des Cuirassiers de Reichshoffen, des Poilus de Verdun, des Glorieux soldats des Troupes coloniales, eux qui ne mesurèrent pas leur sang, pour la plus grande gloire de l'Empire français.

Ces Français appartiennent à la longue cohorte de tous ces hommes qui ont combattu, et qui parfois sont morts, pour assurer la survie de la France, sa pérennité. Ils ont une place à part car ils furent obligés de combattre sur deux fronts : en effet, ils eurent contre eux un ennemi extérieur - le FLN - mais aussi un ennemi intérieur, - leur propre gouvernement soutenu par tous les partis de l’étranger, les communistes, les porteurs de valises, les gaullistes…

Combien furent-ils ? Souvenons-nous : Selon les chiffres officiels la répression gaulliste :

 

  • C'est des milliers d'expulsés, sans raison et sans motifs, de leur territoire natal, la province algérienne,
  • C'est des milliers de jeunes étudiants d'Algérie, arrachés de force à leurs études, pour être incorporés, manu militari, dans des régiments basés en Allemagne ou dans les DOM-TOM,
  • C'est la déportation d' 1.200.000 Français d'Algérie, la plus grande épuration ethnique du XXème siècle,
  • C'est l'abandon de millions de Français musulmans à la terreur FLN,
  • C'est des dizaines de milliers de Harkis, soldats français, désarmés par les forces gaullistes, livrés au FLN, et massacrés dans les plus atroces conditions,
  • C'est les 80 morts et les 200 blessés de la rue d'Isly à Alger, eux qui portaient pacifiquement secours aux habitants de Bab El Oued, victimes de l'impitoyable blocus imposé par le degaulleiter,
  • c'est les milliers d'Oranais massacrés par le FLN, sous le regard complaisant des forces gaullistes, l'arme au pied…
  • c'est la Constitution violée,
  • c'est 15 départements livrés à des terroristes sans légitimité, suite à un referendum dont les Français d'Algérie furent curieusement exclus – sans doute pour respecter le "Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes"…
  • C'est l’abandon des recherches sur le sort de centaines de militaires français, prisonniers du F.L.N, - 348 selon ses propres déclarations - et jamais rendus, malgré les promesses.
  • Et c'est enfin, et toujours, des milliers de Disparus, depuis plus de 16.000 jours, sans que les gaullo-staliniens s’en inquiètent
  • C'est les milliers d'assignés à résidence, sans motifs et sans jugement, dans des camps d’internements tristement célèbres : Beaujon, Djorf, Thol, Saint-Maurice l'Ardoise et combien d'autres…
  • C'est aussi 11.000 arrestations,
  • C'est les tribunaux d’exception, le Tribunal militaire spécial, le Haut tribunal militaire, la Cour militaire de justice, avec leurs magistrats qui payèrent d'un peu de sang leurs décorations, leurs carrières et leur nourriture…
  • C'est 3.600 condamnations dont 40 à mort et 4 exécutées,

Oui souvenons-nous !

Mais qui étaient-ils donc, ces Patriotes, ces Nationalistes, ces Résistants ?

C'étaient des combattants sans uniforme :

C'étaient des militaires qui décidèrent de se lever contre l'abandon et la trahison de celui qui aurait dû être le gardien jaloux de l'unité de la Nation ; qui renoncèrent à leur uniforme pour revêtir les habits de la clandestinité. Ils rejoignirent ainsi les innombrables civils d'Algérie et de Métropole qui formèrent la grande masse des Résistants-Patriotes de l'Algérie française.

C'étaient des civils surtout et qui furent les premiers à décider de rendre la monnaie de leur pièce aux assassins FLN. La première de leurs organisations fut l'ORAF qui, dès 1956, aidée par la police et le SDECE, porta des coups très sévères aux terroristes, à Alger en particulier. C'est à ce moment-là que nos premiers Camarades furent assassinés par le FLN. Je pense en particulier aux deux frères Di Rosa qui travaillaient sous les ordres du Dr Pérez…

C'étaient des clandestins. Et comment ne pas rendre hommage à ces femmes et à ces hommes qui étaient poursuivis jour et nuit par l'armée gaulliste, par la police du régime de Paris, par les gardes mobiles, les CRS, les polices parallèles, les barbouzes, le FLN ; qui étaient dénoncés par la presse communiste ; eux dont les familles subissaient les plus ignobles intimidations du pouvoir de fait. Je pense à ces épouses, à ces mères de famille qui supportèrent la séparation, les parloirs derrière des hygiaphones, les fouilles au corps, le dénuement et aussi l'opprobre sans faillir jamais…

C'étaient des militants : ces femme et ces hommes animèrent - avec un dévouement total, au mépris de leur carrière, de leur argent, de leur liberté, - des groupes, des associations, des partis qualifiés "d'activistes" et qui luttèrent avec la plus grande détermination contre la politique d'abandon, la violation de la Constitution, la trahison, le parjure, la lâcheté… Je ne peux pas, ici, les passer sous silence. Je pense, entre autres, car ils furent si nombreux que je ne peux les citer tous :

  1. À l'Organisation de la Résistance de l'Algérie Française (ORAF) d'André Achiary,
  2. À Jeune Nation, des frères Sidos ; Pierre le créateur du Mouvement, Henri le parachutiste tué au combat en 1957, Jacques sans doute le plus ancien détenu des geôles républicaines et François,
  3. Au Mouvement Populaire du 13 mai (MP 13), de Robert Martel
  4. Au Mouvement Nationaliste Étudiant (MNE), de Jean-Jacques Susini
  5. À l'Union pour l'Algérie Française du Professeur Jean Reimbold
  6. Au Front de l'Algérie Française (FAF), du Bachaga Saïd Boualam,
  7. À l'Union pour le Salut et le Renouveau de l'Algérie Française, (USRAF), de Jacques Soustelle,
  8. Au Front National Français (FNF), de Joseph Ortiz,
  9. Au Front Nationaliste de Michel Leroy et René Villard
  10. À la Légion Nationaliste d'Axel Gavaldon, assassiné par les forces gaullistes, et bien sûr au plus célèbre d'entre eux :
  11. L'Organisation Armée Secrète (OAS), créée par Pierre Lagaillarde et dirigée par notre chef, le général Raoul Salan, secondé par les généraux Edmond Jouhaud et Paul Gardy.

Il faut dire que toutes ces organisations n'ont existé que par réaction aux exactions du FLN, d'une part, et à l'absence de volonté politique des gouvernements de Paris, d'autre part.

Je ne peux aussi passer sous silence les organes de presse qui malgré les saisies, les procès, la censure, nous soutinrent sans faiblir tout au long de ces années de plomb : au premier rang, c'est à Rivarol, c'est à Aux Écoutes, c'est à Aspects de la France, c'est à Carrefour, c'est à Jeune Nation, c'est à L'Esprit Public, c'est à Minute, sans oublier la voix de Jacques Ploncard d'Assac qui nous soutenait tous les soirs sur la Voix de l'Occident depuis Lisbonne, entre autres, auxquels je pense plus particulièrement et que je salue ici.

Et notre gratitude va vers ces journalistes qui sauvèrent l'honneur de la profession et au premier rang desquels Jacques Perret s'illustra. De Gaulle Charles alla même jusqu'à lui faire retirer sa Médaille militaire, punition inédite dans les annales de cette glorieuse distinction !

Et comment ne pas citer tous nos avocats, Maîtres Tixier-Vignancour, Varaut, Goutermanoff et aussi Jacques Isorni qui fut interdit de barreau durant deux ans pour avoir défendu Jean Bastien-Thiry ! Et combien d’autres !

Merci encore à Clara Lanzi présidente du Secours de France et au Professeur Jean La Hargue, président du Secours Pour l'Entraide et la Solidarité, le SPES, qui se ruinèrent pour secourir les détenus et leurs familles dans la misère

L'engagement de ces combattants de l'ombre fut entier et sans calculs. C'était un combat quotidien, sans gloire, sans espoir, souvent solitaire, dans un milieu complaisant en Algérie, mais hostile en Métropole, avec pour cadre de vie les arrestations, les blessures, les sueurs glacées, la mort des Camarades, les poings serrés et les rages froides quand le sentiment d'impuissance vous submerge…

Ces Combattants exemplaires de la plus grande France furent les victimes d’une répression féroce, totale, employant tous les moyens légaux et illégaux (police, barbouzes, tortures, assassinats, tribunaux d’exception, jugements iniques, internements administratifs, expulsions, assignations à résidence, révocations…).

Pour ce qui est des assassinats, outre les quatre Fusillés - Claude Piegts, Jean Bastien-Thiry, Albert Dovecar et Roger Degueldre, je pense aux Commandants Niaux et Casati, à Charly Daudet qui furent "suicidés" en prison ; je pense à Jean de Brem, Guy Derauw et Alain Mouzon abattus sans sommations en Métropole par la police gaulliste ; je pense au commandant Bazin mort en corps à corps avec l'ALN, à la tête du Commando OAS de l'Ouarsenis, après les honteux accords d'Evian ; je pense à l'enfant Noël Meï, petit Bônois de 16 ans tué dans le dos, à bout portant, par le sous-lieutenant Palvadeau, parce qu'il collait une affiche Algérie française. Rassurez-vous, le sous-lieutenant Palvadeau fut sévèrement puni : même pas jugé, il fut nommé Substitut au Procureur de la République de Troyes !

Je n’oublie pas nos Camarades de l'insurrection hongroise de Budapest de 1956, Varga, Sari et Marton, qui reprirent du service pour abattre le dictateur.

Si ces Combattants sans solde et sans uniforme furent exemplaires, ils n'eurent pas toujours les chefs qu'ils méritaient… Aujourd'hui, entre nous, je peux bien vous le dire : si le général Challe avait été le général Franco, nous serions toujours en Algérie ! Comprenons-nous bien, je respecte le général Challe. Il eut le courage de franchir le Rubicon alors que des chefs prestigieux qui s'étaient bien plus engagés que lui - je pense en particulier au général Massu et au colonel Bigeard -  préférèrent soupe, étoiles et secrétariat d'État à l'honneur du respect de la parole donnée. Cependant le général Challe était prisonnier de principes républicains et démocratiques qui le condamnaient à ne pas prendre les mesures nécessaires à la réussite de son entreprise.

Souvenons-nous :

 Le 13 mai 1958 ce sont les civils alliés aux militaires qui, unis, abattirent la IVème république en créant des Comités de Salut Public, en Algérie d'abord, en Corse ensuite, puis en Métropole. Cette victoire ne dura que deux jours, le temps que les gaullistes la dévient au profit du plus grand commun diviseur de notre histoire, celui dont les seules victoires furent des victoires obtenues sur des Français. Ce « général de brigade à titre temporaire et de division à titre définitif » ainsi que le jugea définitivement Jacques Perret.

Souvenons-nous :

 Le 24 janvier 1960 : c'est la semaine des Barricades, à Alger. Les Unités territoriales respectèrent leur serment. Les militaires, qui avaient promis, se dédirent. Les civils, donc seuls, échouèrent.

Souvenons-nous :

 Le 22 avril 1961, c'est le Putsch. Les militaires refusent le concours des civils. L'immense majorité des officiers qui avaient juré de soutenir Challe se défila dans un attentisme honteux. C'est encore l'échec. Le 26 avril 1961, au soir, l'Algérie française mourut dans la désunion… Les Légionnaires du 1er Régiment Étranger de Parachutistes partirent en chantant "Non, rien de rien.  je ne regrette rien…". Le Groupement de Commandos Parachutistes, le Groupement des Commandos de l'Air, les 14 et 18èmes Régiments de Chasseurs Parachutistes, le 1er Régiment Étranger de Parachutistes furent dissous et leurs officiers incarcérés au Fort de l'Est à Paris.

 La Résistance commença.

 Chez les plus décidés d'entre nous, l'idée fut immédiatement de renouer les fils rompus des réseaux amicaux et combattants, de retrouver les militants dispersés dans la clandestinité. Une brochette prestigieuse d'officiers et de civils parvint à échapper à la gigantesque traque aux Patriotes organisée par le degaulleiter : les généraux Salan, Jouhaud, Gardy se virent rejoints par les colonels Gardes, Godard, Lacheroy, Argoud, Vaudrey, Broizat, Château-Jobert, Parisot... Des officiers les plus décidés à passer à l'action directe, émerge, sans aucune contestation, la figure légendaire de Roger Degueldre.

Je veux ici dire quelques mots sur ce héros. S'étant mis en congé du 1er REP dès avant le Putsch, il mit sur pied avec une efficacité redoutable le fer de lance de l'OAS, les commandos Delta. Décidé à vaincre ou mourir, il mourût. Comme un chien ne meurt pas ! Lors de son procès, De Gaulle nomma le général de Larminat, fidèle entre ses fidèles, pour le juger. De Larminat préféra se suicider plutôt que d'exécuter cet ordre ! Condamné à mort sans avoir dit un seul mot, touché par une seule des onze balles du peloton d'exécution, il ne mourut qu'au sixième coup de grâce, après onze minutes d'agonie. Je salue ici Roger Degueldre.

D'autres officiers, Delhomme, Mura, Le Pivain, Souêtre, Gavaldon, Sergent, Godot, Guillaume, Bazin et combien encore, sauvèrent l'honneur d'un corps qui resta étrangement amorphe dans son ensemble…

Des civils, au premier rang desquels on trouve Bidault, Soustelle, Boualam, Martel, Sidos, Susini, Micheletti, Bouyer, entre autres, assurèrent la jonction avec la population française d'Algérie et les nationaux de Métropole.

Tous, oui tous, fidèles à leur serment, finiront par connaître, durant de longues années, les ignobles geôles gaullistes, la Santé, Fresnes, Tulle, Toul, les Baumettes, la Petite Roquette, l'île de Ré… ; ou alors ce sera la clandestinité, l'exil ; ils seront pourchassés par les polices gaullistes, enlevés à l'étranger, comme le colonel Argoud, par des malfrats recrutés par De Gaulle Charles. Leurs vies de famille détruites, leurs carrières ruinées, ils ne baisseront pas la garde et resteront debout.

Une mention particulière au Comte Horace Savelli et au colonel Château-Jobert qui, tous les deux Compagnons de la Libération, refusèrent de devenir Compagnons de la Capitulation !

Tous ces hommes auront lutté jusqu'au bout et le plus pur symbole de leur combat désespéré reste le colonel Jean Bastien-Thiry. Il avait décidé, en plein accord avec le CNR-OAS, de mettre fin aux jours du tyran. Après l'attentat de Pont Sur Seine, qu'il organisa, il recommença au Petit Clamart.

Arrêté, mis au cachot, sachant qu'il allait être condamné à mort, il fut informé d'un projet d'évasion en hélicoptère organisé pour lui. Il refusa et déclara qu'il fallait consacrer tous les moyens disponibles à abattre le tyran et qu'il revendiquait pleinement les conséquences de ses actes. Gloire à Jean Bastien-Thiry.

Aujourd'hui 48 ans ont passé.

Nous n'avons qu'un seul regret : ne pas avoir fait plus ! Mais nous ne sommes pas démobilisés et nous serons là où et quand il faudra !

Dans le nouveau combat que nous avons entamé pour la mémoire de  l'Algérie Française nous avons un devoir envers nos Martyrs et nos Morts ; y penser toujours, en parler toujours et en faire toujours plus.

Aujourd'hui 48 ans ont passé.

  • Chirac a donné la carte d'Ancien Combattant aux Français des Brigades rouges de la guerre d'Espagne !
  • Sarkozy de Nagy Bôcsa dépose des gerbes au monument aux morts des terroristes FLN à Alger !
  • À Saint-Ouen on inaugure une rue Nadia Guendouz, poétesse du FLN
  • À Montreuil, on inaugure un buste à la mémoire d'Ho Chi Minh qui créa les camps d'extermination de nos troupes en Indochine
  • À Paris on inaugure une place Maurice Audin, membre du Parti communiste algérien, porteur de valises du FLN

- Et je ne parle pas des rues et places du 19 mars, date reconnue par les quatre derniers Secrétaires d'Etat aux Anciens Combattants comme pouvant être honorée par les différents corps constitués, civils et militaires, de la république. Et comme la Fête de la Victoire par l’Algérie !

Les gouvernements successifs nous considèrent toujours comme des Réprouvés. Nous sommes devenus des parias de la Nation :

- Nous sommes traînés devant des tribunaux sous le prétexte "d'apologie de crimes de guerre" !

- Sarkozy de Nagy Böcsa interdit l'inauguration d'une stèle, à Marignane, à la mémoire de nos Camarades tombés pour que vive la France en Algérie ! Et il la fait démolir, nuitamment !

- Nos manifestations, les  7 juin, 26 mars, 5 juillet sont régulièrement interdites

- Le gouvernement nous dénie jusqu'au droit à la mémoire mais nous sommes debout et l'ADIMAD, l'association des Anciens Détenus politiques et Exilés de l'Algérie française, continuera son combat, quoiqu'il advienne !

Avant de vous quitter je tiens à rendre un hommage solennel aux 119 Camarades (aujourd'hui recensés) qui ont payé de leur vie, pour nous, le combat de l'Algérie française. Ils sont tombés les armes à la main, torturés ou attachés à un poteau mais ils sont toujours là, vivants,  dans notre cœur. Je vais les appeler un par un, et leur apporter notre salut fraternel, eux qui n'ont pas de rues à leur nom :

Lecture des noms …

« Seigneur voici couler le sang de nos garçons,
Il a tout recouvert la patrie déchirée.
Quand verrons-nous jaillir, ô tardive saison,
De tout ce sang versé la moisson désirée ? ».

                            Robert Brasillach in Poèmes de Fresnes

                                                            Jean-François Collin
                                                             Président de l’ADIMAD